Sur le stand de l’Agence Bio au Sia, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, avec les représentants bio, Loïc Guines, président de l’Agence Bio, Sandrine Faucou, vice-présidente et Laure Verdeau, directrice. (©Agence Bio)
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Prises dans les turbulences inflationnistes, les filières bio font face à des consommateurs, des acteurs économiques et des élus qui ont perdu leurs boussoles. Cochant toutes les cases des défis socio-environnementaux actuels, elles cherchent des solutions pour passer un cap difficile.
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« Alors que l’État n’hésite pas à dégainer des centaines de millions d'euros pour soutenir l’agriculture conventionnelle en crise, il rechigne à aider la bio, locomotive depuis trente ans des pratiques respectueuses de l’environnement, biodiversité, qualité de l’eau, décarbonation, etc. »
, entend-on sur le stand de l’Agence Bio. Malgré l’enveloppe de 10 millions d’euros d’aides du gouvernement aux filières bio en difficultés, annoncée mercredi 1er mars, estimée bien en deçà des besoins , tous les opérateurs bio présents ici au salon, sur le stand de l’Agence Bio, sont écœurés par l’image qu’on leur renvoie et surtout par le manque de soutien, même en paroles, de l’État.
« Dans tous les discours officiels sur cette transition écologique indispensable, sur l’agroécologie, la bio est oubliée, voire dénigrée, alors que cela ne coûte pas cher de la mettre en avant, pour ce qu’elle est, moteur du changement, pour renforcer la confiance des consommateurs »
, dénonce-t-on en substance. Et pas seulement du côté de la Fnab, fédération des agriculteurs bio très remontée, mais aussi de l’APCA, et de ses acteurs bio engagés, du Synabio, syndicat des transformateurs, de l’Agence Bio, ou de la Coopération agricole...
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